Laurence Delbart a été la “Femme des Masques” à Namur. Elle a lancé un appel dès le mois de mars sur son Facebook pour obtenir du tissu pour confectionner des masques pour le personnel soignant. Un vrai mouvement de solidarité est né grâce à elle. Les gens ont apporté tout ce qu’ils avaient et ont cotisé pour l’achat de tissu. Les tissus ont été lavés et les premiers masques ont été créés. Le bourgmestre Maxime Prévot l’a soutenue et très vite, des milliers de masques ont été livrés par des coursiers en vélo dans les cliniques, maison de repos, police,…et ensuite particuliers. Namur a su se masquer gracieusement grâce à sa détermination et surtout son travail presque jour et nuit (couture et coordination de plusieurs couturières et des coursiers tous bénévoles). Cette période était celle de la solidarité où un individu devient un groupe d’individus. Ce mouvement de coursiers masqués a fait la une des journaux locaux. Et cette “Grande Dame” est restée dans l’ombre. Mais dans son appartement, il y a encore des mètres d’élastique et dans son coeur des kilomètres de bonté. Laurence continue à distribuer des masques, discrètement, aux plus démunis, dans la rue.