Quand on rencontre Katherine, la première chose qu’on voit c’est sa chaise et sa maladie, la maladie d’Ehlers-Danlos. C’est la première chose qu’on voit et c’est la première chose qu’on oublie. Parce que même si Katherine vit avec tous les jours et doit composer avec ses conséquences, elle montre à tout le monde que la maladie n’est pas une fatalité et qu’elle n’empêche en aucun cas de s’investir, comme bénévole, de tout son être. Et pour cause !
Malgré sa maladie, Katherine est partout ! Depuis des années, sans faiblir ! Accompagnée de Ned, son chien d’assistance, son amour, elle est sur tous les fronts. Vendre des chocolats pour Diadys ? Katherine est là ! Financer, organiser et promouvoir les soirées de la Cyclo-Dance de l’ASCTR ? Katherine est là ! Organiser la journée nationale du pyjama de ClassContact, chercher des sponsors cadeaux, chapeauter le concours photos et courir partout le Jour J ? Katherine est là ! Une Assemblée citoyenne ? On y voit Katherine ! Les 20km de Bruxelles ? Katherine les courre, à sa façon, au profit des enfants malades et des refuges canins. Qu’elle soit fatiguée, que son corps lui fasse mal, elle continue et elle entraîne tout le monde avec elle, parce qu’elle est comme ça !
Il y aurait tant d’autres choses à dire sur elle. Mais, pour résumer, Katherine, c’est le don de soi, l’abnégation, le courage et la bienveillance personnifiée. C’est une femme indépendante, tournée vers les autres et soucieuse du bien de tous. Un exemple que nous devrions tous suivre pour améliorer notre société et la rendre plus positive, inclusive et belle. Bref, Katherine m’impressionne un peu plus chaque jour. Et je suis fière de dire, aujourd’hui, qu’elle est mon amie.